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Réussir votre projet de construction ou de rénovation

30 janvier 2024
Parce que chaque projet de construction ou de rénovation est aussi un projet de vie... Vous êtes exigeant ou tout simplement, vous voulez bien faire les choses ? Pour cela un chantier se prépare, et certaines étapes, dont le gros-œuvre, sont déterminantes. En construction comme en rénovation, il n’y a de place ni pour l’improvisation ni pour le hasard, il est donc essentiel de s’entourer de professionnels d’expérience. Tout Faire Matériaux vous donne les clés pour faire de votre projet une réussite dont vous serez fier. 

Suivez le guide !

ÉLABOREZ VOTRE PROJET


Construire sa maison est d’abord un rêve, puis un projet central dans une vie. Pour le réussir, il est capital de se poser les bonnes questions... et de trouver les bonnes réponses ! Tout Faire Matériaux vous donne ici des clés pour avancer sereinement.

Du rêve à la réalité

■ Définir concrètement votre projet

À court terme : Déterminez les espaces indispensables selon la taille de votre famille : superficie du salon, nombre de chambres et salles de bains, etc...

À plus long terme : Pensez dès aujourd’hui à vos attentes de demain : arrivée d’un nouvel enfant, besoin d’une chambre indépendante pour l’aîné, d’un atelier ou d’un garage... Ce projet, posé noir sur blanc, sera votre base de travail.

■ Construire votre budget

Pour éviter les mauvaises surprises, prenez bien en compte toutes les dimensions du projet :
❱ achat du terrain, notaire, démolition, construction, aménagements intérieurs et extérieurs, équipements…
❱ frais inhérents au projet : raccordements aux réseaux, études (sols, bornage, topographie, etc...), assurances, coût d’un architecte – obligatoire si la surface de plancher atteint 150 m2 .
❱ dépenses de fonctionnement et impôts : taxe foncière, taxe d’habitation, taxes TLE (taxe locale d’équipement) et TRE (taxe régionale d’équipement).

■ Choisir le bon emplacement

Vous avez trouvé la région de vos rêves ? Sachez que le choix du terrain sera essentiel à la réussite de votre projet.

Les points clés :
• Tenez compte du Règlement National d’Urbanisme (RNU).
• Renseignez vous sur le passé du terrain ainsi que sur le sol (une étude du sol peut être recommandée).
• Vérifiez qu’il est raccordé aux réseaux : eau, électricité, téléphone, assainissement des eaux usées et, éventuellement, gaz. S’il n’est pas viabilisé, les démarches et le budget peuvent être conséquents.
• Assurez-vous que le voisinage ne sera pas source de nuisances, et renseignez-vous sur de possibles projets de construction aux alentours.

Respectez les réglementations

■ Consulter le Plan Local d’Urbanisme (PLU)
Celui-ci, disponible en mairie, règlemente les droits de constructibilité à l’échelle d’une commune ou d’un groupement de communes. C’est l’outil le plus efficace et le plus complet pour connaître les possibilités et les contraintes en matière de construction. 

■ Demander un permis de construire

Le permis de construire est obligatoire pour tout projet de plus de 20 m2 . Demandez-le dès la signature du compromis de vente. Il comprend :
• un plan de situation du terrain,
• un plan de masse des constructions,
• un plan en coupe du terrain et de la construction,
• une notice décrivant le terrain et présentant le projet,
• un plan des façades et des toitures,
• un document graphique permettant d’apprécier l’insertion du projet dans son environnement,
• une photographie permettant de situer le terrain dans l’environnement proche,
• une photographie permettant de situer le terrain dans le paysage lointain,
• le calcul de la surface de plancher et de l’emprise au sol,
• les formulaires pré-remplis

■ Suivre la règlementation thermique 2012

Vous devez joindre à votre dossier de demande de permis de construire une attestation prouvant la conformité de votre projet à la RT 2012, cette réglementation a pour but d’optimiser la performance énergétique des bâtiments.

N’hésitez pas à vous renseigner, car la maison passive offre un grand confort de vie et consomme quatre fois moins d’énergie qu’une maison traditionnelle.

• Lors de la déclaration d’achèvement et de conformité des travaux, vous joindrez une seconde attestation fournie par le maître d’ouvrage. Celle-ci devra être réalisée par un professionnel qualifié : un contrôleur technique, un diagnostiqueur agréé pour la réalisation d’un Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) ou un organisme certificateur agréé par l’État.

Check-list

■ Avant l’achat du terrain

• Consultez le cadastre et les règles d’urbanisme (PLU) à la mairie.
• Demandez le certificat d’urbanisme opérationnel à la mairie.
• Demandez une étude de sol à la mairie ou par l’intermédiaire d’une entreprise spécialisée. • Vérifiez la viabilisation auprès des services communaux et des concessionnaires des réseaux et demandez, le cas échéant, des devis de raccordement.
• Prenez connaissance des futurs projets d’aménagements locaux auprès de la mairie.

■ Après l’achat du terrain

• Délimitez l’implantation de la construction grâce à la cartographie du terrain effectuée par un géomètre. Celui-ci réalisera aussi le bornage (délimitation précise du terrain) et le relevé topographique.
• Établissez l’attestation de prise en compte de la réglementation thermique que vous joindrez au dossier de permis de construire.
• Faites la demande de permis de construire auprès de la mairie (dossier en 4 exemplaires). • Faites dresser un état des lieux préalable, à l’amiable ou par voie d’huissier, si le projet a des répercussions sur le voisinage (appui sur un mur existant, construction de murs mitoyens...) ou sur des ouvrages du domaine public.
• Dès l’obtention du permis, affichez l’autorisation de façon visible. Un constat d’huissier est recommandé pour certifier la date de l’affichage.

> Le saviez-vous ?

Le panneau de permis de construire doit rester en place jusqu’à la fin du chantier. Son format et ses contenus sont règlementés. Il doit mesurer au moins 80 cm de côtés, et comprend notamment le nom du bénéficiaire, le nom de l’architecte, la date de délivrance, la nature du projet et la superficie du terrain, le cas échéant la surface de plancher autorisée ainsi que la hauteur de la construction. L’arrêté du 2 juin 2018 supprime l’obligation d’indiquer la date du placardage en mairie