Lancez vos travaux

❱ Une fois l’étude géotechnique réalisée (pour connaître les caractéristiques géologiques et mécaniques du sol), vous pouvez engager les travaux de terrassement : le bornage (délimitation de l’emplacement de la maison), l’évacuation des eaux, le décaissement et le remblaiement (si nécessaire).

L’assainissement du terrain consiste à effectuer des tranchées pour mettre en place les fondations et pour réaliser les raccordements utiles aux différents réseaux publics (eau, électricité, et éventuellement gaz).

ÉTAPE 2 

❱ Il existe trois types de fondations : superficielles, semi-profondes et profondes. Dans la plupart des cas, des fondations superficielles suffisent.
Les deux autres options sont à envisager si la topographie (pente importante du terrain par exemple) ou la nature du sol le nécessitent (argiles gonflantes sous l’effet de l’eau, couches constituées de remblais, anciennes carrières...).
❱ Avant de couler le béton des fondations, on pose le béton de propreté puis les semelles de fondation en utilisant la technique du ferraillage, puis on met en place les canalisations.
❱ On élève, ensuite, le mur de soubassement et on réalise les éléments d’étanchéité, le drainage et le remblai.

ÉTAPE 3 

❱ Pour une dalle sur terre-plein, on procède au ferraillage puis au coulage, et pour une dalle sur vide sanitaire, on met en place la structure du plancher. La maçonnerie consiste à élever les murs et à poser des chaînages (rampants, pignons) en couronnement des murs.
❱ Puis on monte la charpente sur la dalle ou le chaînage : on place des linteaux et des coffres de linteaux, ainsi que des fermes, des chevrons et des pannes.. La charpente traditionnelle = sur mesure. La charpente fermette = préfabriquée.

ÉTAPE 4 

❱ On place le film d’étanchéité, puis le contre-chevronnage, les liteaux et enfin la couverture. Vous avez le choix entre différents matériaux : l’ardoise, la tuile de terre cuite, la tuile de béton, le bardeau, etc... du moment qu’ils sont prévus au plan local d’urbanisme (PLU) de votre commune.

Soignez l’isolation (30% de la chaleur peut s’échapper par le toit) sans oublier les ouvertures (fenêtres, sorties et entrées du chauffage, ventilation) afin de mettre l’ensemble hors d’eau.

> Le saviez-vous ?
En complément au PLU, les DTU toitures (Documents Techniques Unifiés) fournissent des règles de mise en œuvre et d’urbanisme à suivre impérativement. C’est une garantie que vos travaux seront correctement réalisés, et cela permet d’engager votre compagnie d’assurance en cas de sinistre. Exception : il est possible de déroger au PLU pour permettre une isolation par surélévation de toiture sur une construction existante (jusqu’à 30 cm au-dessus de la hauteur maximale autorisée).

ÉTAPE 5 

❱ Cette dernière étape consiste à réaliser la maçonnerie des ouvertures, seuils et appuis de fenêtres avant de procéder à la mise hors d’air, c’est-à-dire d’assurer la parfaite étanchéité du bâtiment grâce aux menuiseries extérieures. On finalise en posant l’isolant puis le parement (enduit, briques, pierres, bois).
On termine avec les débords de toit et leur habillage et enfin les gouttières, descentes et raccordements. Et voilà le gros œuvre terminé !

> Le saviez-vous ?
L’accès au site, le stationnement d’engins, des travaux impliquant la fermeture de voies sont soumis à des règles. Tout comme vous avez déclaré l’ouverture du chantier, vous devrez aussi déclarer son achèvement. Bon nombre de matériaux sont aujourd’hui recyclables : pensez à les apporter à la déchèterie.